Contrairement à la littérature francophone qui s'est emparée de la triple catastrophe de Fukushima de mars 2011 avec des oeuvres variées, seul l'Autrichienne Elfriede Jelinek avec Kein Licht (2011) et le Suisse Adolf Muschg avec Heimkehr nach Fukushima (2018) semblent avoir produit une oeuvre littéraire germanophone ayant cet événement comme sujet central. L'Allemagne, qui a pourtant décidé la sortie du nucléaire après cette catastrophe, ne semble pas avoir produit d'oeuvre littéraire sur ce sujet - à l'exception du roman graphique 3/11, Tagebuch nach Fukushima (2012) co- écrit par Yuko Ichimura et Tim Rittmann. Nous analyserons donc ce roman graphique d'abord sous l'angle du témoignage documentaire subjectif ("Tagebuch"), en analysant ensuite le rapport texte-image pour nous interroger à la fin sur les spécificités du genre au regard du sujet.
| Type : | : | oral |
| Thématiques | : | PANEL 5B - Dépasser le traumatisme : le rôle de la littérature |
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